Le mandarin 1979, acrylique sur toile, 116 x 89 cm Parmi
les études de
personnages
masculins, sans conteste ce sont celles à l’origine du Portrait
de Maître Marcel La Haye qui engendrèrent les plus nombreuses
et fécondes variations. Durant des années, l’artiste ne
cessa de reprendre tel ou tel croquis afin de créer des sortes d’icônes
où, sous la poussée croissante de tracés calligraphiques
de plus en plus autonomes, s’observait un effacement presque total du
modèle. De celui-ci n’étaient retenus que des éléments
disparates : tel arrondi de la lèvre, la morphologie d’un œil,
le losange formé par la rencontre des pouces et des index, les plis d’une
manche ample. Naquirent ainsi les versions postérieures aux trois portraits
peints de l’homme de loi et qui s’intitulèrent L’homme
à la toge (1969), Figure aux ombres transparentes (1971),
… et enfin Le Mandarin (1979). |